Tebboune, est en colère
Abdelmadjid Tebboune, Président de la République est en colère.
Selon un commentaire publié par l’Agence de Presse Algérienne (APS) ce mardi, le chef de l’Etat n’est pas satisfait de la cadence de traitement des dossiers par le gouvernement.
Pour lui, le retard constaté est incompréhensible car il a clairement exprimé ses attentes et ce qu’il est en droit d’attendre de ceux qui sont chargés de mettre en œuvre ses engagements. Le retard semble d’autant plus inacceptable pour le président Tebboune car il a à plusieurs reprises rappelé à l’ordre les partisans de la «culture de la passivité». Depuis son investiture en 2019, le président travaille à changer les mentalités et à jeter les bases de la nouvelle dynamique qu’il veut insuffler au pays.
La vision de l’Algérie nouvelle est une vision à long terme dont la finalité est de révolutionner le fonctionnement qui était en cours. Il ne s’agit pas d’un simple slogan de campagne électorale, mais d’une réelle volonté de changement. Le président Tebboune a explicité cette vision à plusieurs reprises, notamment lors de la dernière réunion périodique gouvernement-walis en janvier 2023.
Il a clairement exprimé son souhait de voir des managers avec le sens de l’initiative et de l’audace. Le président attend de tous ceux qui sont impliqués dans la mise en œuvre de ses engagements qu’ils se libèrent de l’hésitation.
le président Tebboune car il a à plusieurs reprises rappelé à l’ordre les partisans de la «culture de la passivité»
Il est conscient des stigmates de l’ancienne époque et a tenu à rassurer l’assistance en affirmant que seuls ceux qui font des erreurs délibérées répondront de leurs actes devant la justice. Il ne tolérera aucun blocage bureaucratique ou acte de corruption et a prévenu que ceux qui seront pris en flagrant délit le paieront «très très cher».
Le président de la République est convaincu que la situation actuelle nécessite des «thérapies» supplémentaires pour en finir avec la tumeur maligne qu’est la bureaucratie. Il est engagé dans une véritable course contre la montre et ne dort jamais sur ses lauriers car il estime que l’année 2023 doit être celle du renforcement des acquis et de l’amélioration des conditions de vie du citoyen. Cette amélioration doit être en tête des priorités du chef de l’Etat.
Le président de la République ne peut plus se contenter de simples avertissements et se doit de prendre des décisions à même de corriger la situation. Le communiqué du Conseil des ministres d’hier (lundi) est à «décrypter» et à lire «entre les lignes», car le titre de «le coup de gueule du président» y conviendrait aisément. Le président de la République est déterminé à faire bouger les choses et à faire en sorte que ses engagements soient respectés.
Les Algériens attendent beaucoup de leur président, ils espèrent que les choses vont enfin bouger et que leur qualité de vie va s’améliorer. Le président Tebboune est conscient de cette attente et travaille sans relâche pour y répondre.
Cependant, malgré les nombreuses prises de parole et les rappels à l’ordre, la cadence de traitement des dossiers par le gouvernement n’est pas satisfaisante pour le président Tebboune.
Tebboune veut de l’initiative et de l’audace
Cela montre à quel point le président est déterminé à instaurer un nouveau fonctionnement dans le pays et à mettre en place une nouvelle dynamique. Pour cela, il compte sur des managers ayant le sens de l’initiative et de l’audace.
Le président Tebboune est également conscient des stigmates de l’ancienne époque et prend des mesures pour s’assurer que les pratiques corrompues du passé ne ressurgissent pas. Il est clair que pour lui, la lutte contre la bureaucratie et la corruption est une priorité absolue.
Tebboune ne tolérera aucun blocage bureaucratique ou acte de corruption, et ceux qui seront pris en flagrant délit devront en répondre devant la justice. Il est évident que le président est déterminé à agir rapidement pour mettre fin à cette situation et à renforcer les acquis pour améliorer les conditions de vie du citoyen.