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Séisme en Turquie et en Syrie: Propagation rapide de rumeurs

Séisme. Les rumeurs et les fausses nouvelles se propagent six fois plus rapidement que les véritables informations lors des catastrophes et des crises, selon une étude menée par l’Institut de technologie du Massachusetts. Les résultats de cette étude américaine s’appliquent parfaitement à la catastrophe humaine qui a frappé la Turquie et la Syrie au début du mois de février. Un séisme de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter a frappé la ville de Kermanshah, suivi d’un autre séisme de magnitude 7,5 dans la même ville, avant que la ville de Hatay ne soit secouée par deux autres séismes de magnitude 6,4 et 5,8.

Les résultats de cette catastrophe ont été catastrophiques, avec des pertes considérables. Le nombre de décès en Turquie a dépassé 40 000, en plus de 105 000 bâtiments détruits, des milliers de personnes sans abri. En Syrie, les chiffres parlent de 6 000 décès, en tenant compte de la possibilité que le nombre réel soit inférieur en raison de la situation actuelle en Syrie.

La BBC s’est intéressée à répondre à la question « Pourquoi le séisme a-t-il été si dévastateur ? »

« Le séisme était important. Sa magnitude a été estimée à 7,8 sur l’échelle officielle et classé comme « important ». Son épicentre était relativement proche de la surface, à une profondeur d’environ 18 kilomètres, ce qui a causé de graves dommages aux bâtiments à la surface de la terre. Mais ce n’est pas seulement la force de la secousse qui a causé les dommages, le séisme ayant eu lieu tôt le matin, alors que les gens dormaient dans leurs maisons. La solidité des bâtiments est également un facteur important. »

La tragédie qui a frappé la Turquie et la Syrie n’a pas échappé aux théories du complot. Les interprétations diffèrent, d’une explosion nucléaire dans un sous-marin russe, à une manœuvre américaine, à une expérience nucléaire dans la centrale nucléaire d’Akuyu en Turquie, ou à l’effet de l’expansion de la construction de barrages turcs pour retenir l’eau, bien que les faits scientifiques confirment que les pays se trouvent dans une zone d’activité sismique.

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