Deux anciens DG de l’ANEP en détention provisoire pour corruption
Deux anciens directeurs généraux de l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP), ainsi que cinq autres personnes, ont été placés en détention provisoire et sous contrôle judiciaire respectivement pour leur implication présumée dans des affaires de corruption et de dilapidation de deniers publics.
Cette décision fait suite à une enquête menée par le service régional des enquêtes judiciaires relevant de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui a révélé que les accusés cadres supérieurs de l’ANEP auraient causé des pertes au Trésor estimées à des milliards de dinars.
L’ANEP est accusée d’avoir octroyé des espaces publicitaires à des journaux fictifs et à des titres non pertinents, en plus de favoriser le népotisme à travers le choix de titres donnés, avec la complicité de responsables au sein de l’agence.
Le juge d’instruction près le Pôle pénal économique et financier de la Cour d’Alger a décidé de placer les anciens directeurs généraux de l’ANEP, K. Dj. et Ch. A., en détention provisoire, tandis que l’ancien ministre de la Communication, H. G., et quatre autres accusés ont été placés sous contrôle judiciaire.
L’Affaire ANEP renforce la politique de fermeté
Cette décision concernant l’affaire de l’ANEP témoigne de la détermination des autorités algériennes à poursuivre les auteurs de crimes économiques et financiers, en particulier la corruption, qui a un impact négatif sur l’économie et la société en général.
Cette affaire illustre également la nécessité de renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des deniers publics, ainsi que la lutte contre la corruption à tous les niveaux de la société.
La lutte contre la corruption est une tâche collective qui nécessite la participation et l’engagement de tous les citoyens, des médias et des autorités judiciaires pour mettre fin à ce fléau et garantir la bonne gouvernance et la justice dans le pays.