Vinicius Junior, le jeune prodige brésilien de 22 ans a de nouveau été victime d’insultes racistes durant le match opposant le Real Madrid à Valence dimanche.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a dénoncé ces insultes ainsi que le manque d’action contre le racisme dans les stades espagnols. « On a traité ce garçon de singe » s’est-il indigné, demandant à la Liga et la FIFA des mesures sérieuses.

Pendant le match, le public du stade Mestalla a insulté le joueur pendant 90 minutes. Ancelotti a entendu les fans crier « singe » mais le club conteste cette version.

Vinicius s’est dit victime de racisme à répétition en Liga: »Ce que les racistes ont gagné, c’est mon expulsion. Pas du football ».

Affirmant que le championnat »appartenait à Ronaldinho, Ronaldo et Messi » et qu’il échoit désormais « aux racistes ».

Lundi, des dizaines de milliers de personnes ont signé une pétition pour soutenir Vinicius.

Le jeune ailier, réputé pour ses dribbles et ses danses de joie, dérange certains supporters espagnols.

Avant le match, des joueurs de Valence avaient lancé sur les réseaux sociaux : « Dans la mesure où il ne fait pas le singe, il n’y a pas de problème ».

La Liga condamne le racisme contre Vinicius

La Liga a publié un communiqué condamnant « tout type de racisme » mais ces événements jettent l’opprobre sur la façon dont est traitée cette question ultrasensible en Espagne.

Des associations anti-discrimination dénoncent une multiplication des insultes racistes dans le football espagnol, où les arbitres interviendraient trop peu.

La Liga a annoncé des mesures de « tolérance zéro » contre le racisme mais la réalité des matches montre que celui-ci perdure, au grand dam d’un monde du football qui aspire pourtant à plus de diversité.