Mondial du Qatar: Temarii mis en examen pour corruption
Mondial Qatar. Les enquêtes sur l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar se poursuivent. Reynald Temarii, un ancien vice-président de la FIFA, vient d’être mis en examen pour corruption.
Temarii, un ancien vice-président tahitien et océanien, a été mis en examen le 22 mai pour « corruption privée passive ». Les juges d’instruction parisiens enquêtent sur cette affaire.
Il était auparavant considéré comme un simple témoin. Pourtant, il a joué un rôle central le jour du vote. La FIFA l’a suspendu mais il a fait appel de cette sanction, privant ainsi l’Océanie d’un représentant lors du vote remporté par le Qatar.
Temarii prétend avoir été victime d’une escroquerie. Les juges s’interrogent maintenant sur le financement suspect de sa défense par des intérêts qataris et sur un voyage payé avant le vote.
Les magistrats cherchent à déterminer si des pots-de-vin ont été versés en échange de voix pour le Mondial Qatar. Le déjeuner entre Platini et des dirigeants qataris reste au cœur des soupçons.
Une partie civile s’est félicitée des progrès de l’enquête. Cette mise en examen pourrait conduire à d’autres responsables de haut niveau.
Mondial Qatar: Les faits de corruption
Temarii a écopé d’une suspension de 8 ans de toute activité footballistique.
Il a accepté plus de 300 000 euros de Mohamed bin Hammam pour payer ses frais juridiques dans l’affaire de corruption sur le vote du Mondial 2022.
Bin Hammam a financé l’appel de la suspension d’un an de Temarii. Cette suspension provenait de la discussion de Temarii avec des journalistes sur le vote.
Bin Hammam a empêché l’Océanie, que présidait Temarii, de voter pour l’Australie, rival du Qatar.
Le scandale généré par les allégations de corruption et d’achat de votes a entaché la réputation de la FIFA et l’intégrité du scrutin, problèmes qui perdurent aujourd’hui.