Le jeûne intermittent, pratique alimentaire ancestrale qui consiste à alterner des périodes de jeûne et de repas, semble être une solution simple et gratuite pour lutter contre le diabète de type 2. Selon le Dr Jason Fung, néphrologue reconnu, cette méthode millénaire endossée par toutes les grandes religions permettrait de réellement inverser le cours de cette maladie métabolique.

Des résultats probants appuyés par des études récentes

Une étude d’intervention randomisée contrôlée publiée en 2022 a montré un taux de rémission de 47,2% chez les patients diabétiques ayant pratiqué le jeûne intermittent pendant 3 mois, contre seulement 2,8% dans le groupe placebo. Une autre étude randomisée de la même année, l’essai InterFAST, a également démontré l’efficacité et l’innocuité de cette approche, avec 8 patients en rémission dans le groupe jeûne contre zéro dans le groupe témoin.

Un processus physiologique naturel et logique

Selon le Dr Fung, le jeûne intermittent n’est rien d’autre qu’un retour à un fonctionnement physiologique normal. Lorsque nous mangeons, l’insuline élevée signale au corps de stocker l’énergie sous forme de graisse et de glycogène. En revanche, lors des périodes de jeûne, l’insuline baisse, permettant au corps de puiser dans ces réserves d’énergie stockées. Un mécanisme ancestral et logique que nous avons perdu en mangeant constamment.

Un mode de vie accessible et flexible

Au-delà de ses bénéfices santé, le jeûne intermittent séduit par sa simplicité, son absence de coût et sa flexibilité. Nul besoin de compter les calories ou de suivre un régime restrictif spécifique. Il suffit de s’abstenir de manger pendant une période définie, que chacun peut adapter à son mode de vie. Une solution ancestrale qui pourrait bien révolutionner la prise en charge du diabète et de l’obésité.