immigrés en France
Algerie, Maghreb

Les immigrés algériens représentent 12,7% de la population immigrée en France

Les immigrés algériens représentent 12,7% de la population immigrée en France selon le dernier rapport publié par l’INSEE

Le dernier rapport de l’Insee sur l’immigration en France révèle que les immigrés représentent 10% de la population française en 2021, soit environ sept millions de personnes. Parmi eux, près de la moitié sont nés en Afrique (47,5%), tandis que 31,1% viennent d’Europe, 13,6% d’Asie et 5,8% d’Amérique et d’Océanie.

Les immigrés Algériens en tête

Le rapport de l’Insee met également en lumière la stabilité de l’immigration en provenance du Maghreb depuis les années 1980, avec algériens en tête de liste des pays africains en France, suivis de la Tunisie et du Maroc.

Les immigrés algériens représentent 12,7% de la population immigrée en France, avec un total de 1118 milliers d’origine algérienne en France.

Cependant, malgré la croissance de l’immigration ces dernières années, la France se situe dans la moyenne européenne, derrière des pays tels que l’Allemagne ou l’Espagne, selon Sylvie Le Minez, chef des études démographiques à l’Insee.

Des inégalités constatées

Les inégalités entre les immigrés et le reste de la population sont criantes sur le marché du travail en France, avec un taux de chômage plus élevé chez les non-européens (13% en 2021, contre 8% pour l’ensemble de la population) et des niveaux de salaires plus faibles et des emplois moins qualifiés.

Ces constats s’appliquent également aux femmes immigrées, dont le taux d’activité est inférieur de 10 points à celui des femmes non-immigrées.

Ces écarts tendent à diminuer chez la deuxième génération, dont les niveaux d’éducation sont comparables à ceux de la population générale. Toutefois, ces descendants d’immigrés ont tendance à se sentir plus souvent victimes de discriminations que leurs aînés.

En outre, le niveau de vie moyen des immigrés en France est inférieur de 22% à celui du reste de la population, selon l’Insee. Ils sont moins souvent propriétaires de leur logement et sont proportionnellement plus nombreux à vivre dans un logement « sur-occupé ».

Enfin, les immigrés sont trois fois plus nombreux à vivre sous le seuil de pauvreté monétaire que le reste de la population.

Ces inégalités sont particulièrement flagrantes dans les quartiers prioritaires de la politique de ville où 23% des immigrés y vivent, alors que cette proportion tombe à 3% pour le reste de la population.

Cette situation nécessite une action publique forte pour la réduire, car la diversité est une richesse pour notre société et il est crucial que tous les individus, quelles que soient leurs origines, puissent bénéficier des mêmes opportunités et des mêmes chances dans la vie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *