Raphinha Benfica Barça
Football

Benfica 4-5 Barça : Une Folie à Lisbonne

Benfica – Barça, un match d’anthologie. Le football est parfois inexplicable, mais tentons d’éclaircir l’invraisemblable spectacle qu’a offert le Benfica face au Barça. Un match où tout a basculé, des erreurs individuelles aux ajustements tactiques et à l’influence d’un maestro nommé Pedri. Décryptage d’une soirée mémorable.

Benfica domine un Barça hésitant

Dès le coup d’envoi, Benfica a su exploiter les failles du Barça. Le plan était clair : viser les transitions rapides avec Carreras comme maître à jouer. Ses ballons millimétrés vers les ailes mettaient à mal la défense barcelonaise, mal ajustée. Les espaces laissés par les extrêmes du Barça facilitaient les 2 contre 1 sur les flancs, et la pression lisboète a porté ses fruits.

En attaque, le Barça semblait englué. Les circuits de passes les plus fréquents étaient sans risque : Araújo vers Cubarsí, Cubarsí vers Koundé. Pas de prise d’initiative, des distances trop grandes entre les lignes et une équipe qui peinait à avancer ensemble.

Lewandowski, censé être le point d’ancrage, a été en dessous de tout. Contrôles imprécis, passes ratées, mauvais positionnement… Son inefficacité a pesé sur l’ensemble du collectif en première période.

Le tournant : Pedri, le maestro du renouveau

La seconde période a été celle de Pedri. Le Canarien est passé d’un rôle discret à une influence omniprésente : 38 passes en première mi-temps contre 78 en seconde. En élevant le bloc barcelonais, il a permis à l’équipe de respirer, de trouver des solutions et de maintenir la pression sur Benfica. Son impact a transformé un Barça amorphe en une machine à attaquer.

Alejandro Balde, le joyau à polir

Impossible de ne pas souligner le rôle d’Alejandro Balde. Pénalty provoqué, cinq dribbles réussis et une constance remarquable dans ses montées offensives. Son apport dans la relance et la construction a été essentiel pour sortir le Barça de ses moments difficiles.

Des ajustements cruciaux et des erreurs évitable

Hansi Flick a su réajuster son dispositif pour limiter les contre-attaques lisboètes, mais certains choix défensifs ont laissé à désirer. Cubarsí, souvent fiable, a livré l’une de ses performances les plus faibles en défense de surface, tandis qu’Araújo a commis des erreurs de lecture inhabituelles.

Malgré tout, la résilience du Barça a payé. En exploitant mieux la largeur et en s’appuyant sur la maîtrise technique de Pedri, les Catalans ont pu prendre le dessus dans un match au scénario fou.

Un match qui restera dans les mémoires

Ce 4-5 à Lisbonne n’est pas seulement un score. C’est un condensé de ce qui fait la beauté du football : des erreurs, du talent, des ajustements et une intensité émotionnelle sans égale.

Le Barça, entre doutes et éclairs de génie, avance. Benfica, malgré la défaite, a prouvé qu’il pouvait faire trembler les géants. Une folie qui marquera les esprits.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *