Paysera sous enquête en Algérie
La plateforme européenne Paysera, spécialisée dans les services financiers en ligne, fait face à une tempête judiciaire en Algérie. L’affaire suscite de vives réactions et soulève de nombreuses interrogations. Alors que les procédures légales se poursuivent, Paysera prend la parole pour clarifier la situation et tenter de rassurer ses utilisateurs. Que cache réellement cette affaire ? On vous dit tout !
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Paysera clarifie sa position : « Nous respectons les lois algériennes »
Dans une tentative de transparence, Paysera a adressé un message direct à ses utilisateurs algériens : « Nous respectons pleinement les lois et réglementations algériennes », a indiqué l’entreprise.
Opérant sous les règles strictes de l’Union européenne, Paysera précise que ses services sont accessibles à l’échelle mondiale, mais qu’elle ne cible en aucune manière spécifiquement l’Algérie. Aucun bureau local, aucune publicité et aucune transaction en dinars algériens ne figurent parmi ses activités. Paysera choisit ainsi de jouer la carte de la prudence face à la situation.
Des soupçons d’activités non autorisées : le rôle d’un partenaire local en question
Dans le cadre de ses opérations en Algérie, Paysera travaille avec une société locale licenciée, chargée du support client et de la gestion administrative. Cette société est censée garantir la conformité aux lois du pays, notamment en matière d’emploi et de fiscalité. Toutefois, des allégations ont émergé concernant des échanges de devises non autorisés, alimentant ainsi le débat.
Paysera s’est défendue en précisant que si de telles pratiques ont eu lieu, elles sont totalement indépendantes de ses activités officielles. « Nous n’avons jamais été impliqués dans ces échanges, » assure la direction de la plateforme.
Un procès qui divise : Paysera face à la justice algérienne
La situation a pris une tournure judiciaire inattendue. Paysera, dans le cadre de ses procédures internationales, avait proposé de témoigner à distance, une option couramment acceptée dans les affaires transnationales. Mais les autorités algériennes ont catégoriquement refusé. L’entreprise a alors dépêché deux représentants en Algérie pour plaider sa cause sur place, mais leurs arguments n’ont, semble-t-il, pas été pris en compte dans la décision initiale.
La vérité bientôt dévoilée : l’audience du 26 février 2025
La tension monte à l’approche de l’audience en appel, prévue pour le 26 février 2025 à 9h00 à la Cour d’Alger. Ce sera l’occasion pour Paysera de défendre sa position et de prouver sa bonne foi. L’entreprise espère que cette nouvelle étape judiciaire permettra de dissiper tous les malentendus et de mettre fin à cette affaire qui s’est intensifiée ces dernières semaines.
Un appel au calme et à la confiance
En attendant le verdict, Paysera appelle ses clients à garder leur calme et à continuer de faire confiance à la plateforme. « Nous vous remercions pour votre soutien et restons à votre disposition pour toute information supplémentaire », a ajouté la société dans son message aux utilisateurs algériens.
L’affaire Paysera n’a pas fini de faire parler. Entre enjeux financiers et tensions judiciaires, cette histoire est loin d’être terminée et promet de nourrir de nombreux débats. Restez connectés pour suivre cette affaire de près lors de la prochaine audience devant la justice algérienne.
Paysera : Une affaire judiciaire aux multiples rebondissements qui pourrait bien bouleverser le paysage des services financiers en ligne en Algérie !