Importation. Le ministre de l’Industrie Ahmed Zaghdar annonce: « Nous avons octroyé 27 licences préliminaires d’importation de véhicules à diverses marques. »

Il déclare: « Les licences concernent des voitures, camions, bus et motos. Des investisseurs ont également demandé des agréments finaux pour construire des infrastructures. »

Les véhicules pourront être vendus sur le marché local à partir de mars », assure le ministre.

Le décret exécutif précise: « L’investisseur doit obtenir une autorisation préalable pour réaliser son projet. Cette autorisation n’est pas définitive. » Elle est valable 12 mois, le temps d’inspecter les infrastructures par des commissions de wilaya avant l’agrément final.

Le ministre ajoute: « La construction de l’usine Fiat du groupe Stellantis à Oran progresse à un rythme accéléré, suivie de près par les autorités. »

Stellantis qui revendique 14 marques prestigieuses dont Jeep, Alfa Romeo, Peugeot ou Fiat, compte sur la technologie et l’électrification pour «transformer la mobilité», selon sa stratégie « Dare Forward 2030 » qui vise la neutralité carbone d’ici 2038.

Avec des activités dans 30 pays et des clients dans 130 marchés, ce groupe né de la fusion PSA-Fiat Chrysler emploie plus de 160 000 personnes.

Sa diversité culturelle doit lui permettre de construire « une mobilité adaptée aux besoins de chacun », assure-t-il.

Côté à New York, Milan et Paris, Stellantis dit vouloir « créer de la valeur » pour ses actionnaires, employés et les communautés où il opère.

En résumé, ce géant de l’automobile mise sur ses atouts technologiques et la diversité de ses marques pour conquérir de nouveaux marchés et prendre le virage de l’électrique, en visant la neutralité carbone dès 2038. Mais ses implantations industrielles dans le monde, comme cette future usine Fiat en Algérie, restent essentielles à sa stratégie de croissance.