Abdelmalek Boudiaf, ancien ministre et 18 autres accusés poursuivis pour recel, blanchiment d’argent et obtention d’indus avantages

L’ancien ministre Abdelmalek Boudiaf, fait de nouveau la une des journaux. En effet, mercredi dernier, le procureur de la République près le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed a requis une peine de 12 ans de prison ferme à l’encontre de l’ancien ministre pour corruption.

Cette peine est requise dans le cadre d’une affaire où Abdelmalek Boudiaf est poursuivi avec 18 autres accusés pour corruption. Des peines allant de 4 à 5 ans de prison ferme ont également été requises contre l’épouse de l’ancien ministre ainsi que deux de ses enfants, pour recel et dissimulation intentionnelle de sources de fonds illicites, blanchiment d’argent, abus de fonction et obtention d’indus avantages.

Dans cette même affaire, le procureur de la République a requis des peines allant de 3 ans à 5 ans de prison ferme contre des hommes d’affaires poursuivis pour obtention d’indus avantages.

12 ans de prison ferme requis contre l’ancien ministre algérien Abdelmalek Boudiaf pour corruption

Abdelmalek Boudiaf est poursuivi pour enrichissement illicite, blanchiment d’argent et recel dans le cadre d’un groupe criminel, outre l’octroi d’avantages injustifiés lors de la conclusion de contrats de marchés et abus de fonction lorsqu’il était ministre de la Santé, ainsi qu’en tant qu’ancien wali d’Oran et de Constantine.

Cette affaire de corruption impliquant l’ancien ministre Abdelmalek Boudiaf est suivie de près par l’opinion publique algérienne, qui réclame depuis plusieurs années la fin de la corruption et l’éradication de la mauvaise gouvernance dans le pays. Les résultats de ce procès seront donc très attendus.