920 mille élèves de cinquièmes passent l’épreuve d’évaluation
920 mille élèves de cinquième année du primaire passeront dimanche, l’examen d’évaluation des acquis pour l’année scolaire 2022-2023, une première dans l’histoire du système éducatif algérien après l’annulation de l’examen de fin de cycle primaire.
Cette évaluation, qui se déroulera jusqu’au 25 mai prochain, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement visant à revoir le système national d’évaluation.
Le ministre de l’Éducation nationale, M. Belabed, a souligné que l’étude se poursuivra selon le calendrier normal pendant cette période et que le temps consacré à toutes les évaluations ne dépassera pas 13 heures sur 112 heures d’étude effective, soit 11% de cette période.
L’importance pédagogique de l’évaluation des acquis réside dans le fait que le ministère a rendu obligatoire la participation pour tous les élèves de cinquième année du primaire, offrant ainsi une meilleure chance aux élèves de poursuivre leur parcours scolaire et de réduire le taux de redoublement en première année du collège, en particulier car il est inclusif.
Les élèves passeront 8 évaluations écrites
Les élèves de cinquième année du primaire commenceront les évaluations écrites des acquis de manière intermittente sur une période, répartis dans plus de 33 000 groupes éducatifs encadrés par environ 80 000 enseignants.
Les évaluations écrites des acquis comprennent huit matières, notamment les langues arabe, amazighe et française, chacune comprenant des évaluations sur la « compréhension de l’écrit et la production écrite », ainsi que les mathématiques, l’éducation islamique, l’histoire, la géographie, l’éducation scientifique avec ses dimensions biologique, technologique et civique.
Le ministère de l’Éducation nationale a approuvé ces arrangements liés à l’organisation et au déroulement de cet examen, en demandant à ses directeurs régionaux de suivre le processus d’impression des sujets, de mettre en place des réseaux de correction et d’évaluation avec les inspecteurs de district afin d’assurer la transparence.